Confinés, déconfinés,

la vie continue !

La période du confinement se termine... Un temps particulier, parfois difficile pour nombre de personnes. Mais distanciation sociale ne veut pas dire perte de relations !

Habitat saint Roch vous donne quelques nouvelles, un petit florilège des familles durant cette période.

A et son fils, logés à Neuville nous partagent :

"Pour nous, ça n’a pas été trop dur... mais enfin c’était quand même compliqué. Mon fils voulait sortir mais on ne sortait presque pas car il fallait toujours les attestations et on avait peur parce qu’on a pas de papiers. Heureusement il a pu rester en contact avec sa maitresse et la personne qui lui fait le soutien scolaire. Il a même participé à la Grande Lessive (manifestation mondiale : exposition éphémère d’œuvres étendues comme du linge, autour d’un thème commun. Pour ce printemps particulier : Fleurir ensemble) et voilà le dessin qu’il a fait.

Aujourd’hui je suis contente : mon fils a repris l’école à plein temps et moi j’ai repris le travail. La vie continue" 

S collégienne et logée à Fontaines nous raconte :  "Au début je redoutais le confinement car je n’avais pas le matériel informatique nécessaire. Alors ma mère a informé le collège de notre situation et on nous a prêté une tablette pour pouvoir faire mes devoirs. J’ai accédé à Internet grâce au partage de connexion fait à partir du téléphone de ma mère, ou parfois j’utilisais le wifi de la cure. C’est sûr que ce n’était pas facile de faire cours dans les conditions que le confinement nous a imposées. Je prenais plus de temps pour comprendre mes cours. J’essayais de faire le travail demandé avec le plus de rigueur et d’attention possible. Le confinement a été une épreuve compliquée pour nous tous mais nous voilà enfin libérés et presque sortis d’affaire."

A Fontaines habite également H. une jeune maman qui est venue en France accompagner son jeune fils polyhandicapé, actuellement en institution. Cette maman a aussi un autre enfant tout petit, qui vit avec elle.

La période du confinement a été très difficle. L’institution où est son fils a fermé ses portes en même temps que les EPAHD. Elle ne pouvait plus ni le recevoir chez elle ni aller le voir. Longue période de séparation, elle prenait des nouvelles par téléphone

Ce virus fait très très peur à H. qui sait que s'il lui arrive un problème, ses enfants n'auront plus personne. Elle a donc regardé le monde par ses fenêtres : elle a vu beaucoup d'enfants et d'adultes profiter de l'espace sur la place de l'église. Elle a un peu sorti son plus jeune fils dans la cour pour qu'il profite du beau temps. Elle a été appelée régulièrement par la directrice de la crèche qui lui a donné des conseils d'activités à faire avec lui. A ce jour, H. sort toujours le moins possible...

A Neuville, on nous dit aussi : La famille S. c'est bien débrouillée durant le confinement. Grâce à la maitresse d'école du petit qui a envoyé des activités à faire, il a pu s'occuper avec sa maman et son papa. Il a également cuisiné avec sa maman et bien profité de son papa qui n'allait pas travailler. Il demandait souvent à retourner à l'école mais sa maitresse l'a eu au téléphone et lui a bien expliqué ce qui se passait. Cela a bien aidé les parents.

Ils ont pu récupérer au Secours Populaire des aliments, sortir un peu en famille et ont apprécié l'aide financière d'HSR en particulier pour l'électricité.

Une photo de leur fils qui travaille en distanciel ! Et une autre où il cuisine !

Durant cette période, une nouveauté importante : une nouvelle famille est arrivée à HSR. Une maman et ses deux enfants qui se trouvaient à la rue et pour qui les services sociaux nous avaient alertés. Nous avons fait le choix de louer pour eux très temporairement dans le parc privé et ils intègreront le prochain appartement qui se libèrera, ce qui devrait arriver bientôt. Cette famille est arrivée en plein chamboulement dû au confinement, les choses étaient un peu chaotiques, d’autant plus que la maman a été atteinte par le coronavirus. Heureusement elle a rapidement repris des forces, l’équipe de l’association a été au rendez-vous, un binôme d’accompagnateurs se met en place, le mobilier a été trouvé .... Une nouvelle aventure commence !

HSR est aussi en lien avec une famille que nous n’hébergeons pas mais qui souhaitait un accompagnement. Réfugiés syriens, ils avaient besoin d’aide pour arriver sur notre secteur. Ils sont logés à Couzon et c’est une famille de ce village qui les accompagne, soutenue par HSR si besoin.

Elle nous partage : La famille D a été très bien accompagnée avant son arrivée à Couzon et maintenant nous avons pris le relais. Nous les avons accompagnés pour un examen radiologique, chez le médecin de Couzon, à Pôle Emploi ... Tout se passe bien. Monsieur D. a toujours beaucoup de difficultés avec le français. Son épouse se débrouille bien mieux. Elle est inscrite à Pole Emploi pour des travaux de couture. Quant aux enfants la plus jeune a suivi ses cours par courrier et la grande sœur a un contrat en alternance. Nous leurs laissons la liberté de nous appeler quand ils ont besoin